Accueil  
 
clic for

English version
    paris_kaboul      
             
    CARNET DE ROUTE
N° 1/12
 
     
     
" Où est passé Olivier Weber ? (partie 1/2) "
     
   















 
 
 
9 août 2003
 
 
Paris

 


Depuis plus de trois mois, les équipages de l’expédition Paris-Kaboul fourbissent leurs armes. Ce 9 août 2003, tout le monde est prêt. Seul l’organisateur Olivier Weber manque à l’appel.

12h59. Paris. France. Le 9 août 2003.
« Putain ! Mais qu’est ce qui fout Weber. Si cela continue, je laisse un blanc à l’antenne ». Ce 9 août 2003, le journal inattendu de RTL a décidé de faire son 13 heures de la place du Champ de Mars à Paris. But de la manœuvre : expliquer aux auditeurs p
ourquoi une dizaine de voitures quittent Paris ce jour pour rallier, après un mois et demi de voyage, Kaboul, la capitale afghane. Pourquoi une trentaine de jeunes et de moins jeunes, des archéologues, des sociologues, des géographes, une équipe de télév
ision emprunterons les routes européennes, turques, iraniennes et afghanes.
« Et Barmak Akram ? Il est pas là non plus ». Le présentateur de RTL fulmine. Aucun de ses invités n’est présent. Ni Weber, journaliste et écrivain spécialiste de l’Afghanistan ni Akram, réalisateur et parolier afghan. Le journaliste trépigne. Mais, à 13
heures, il lance son journal, imperturbable, en ouvrant sur la chaleur qui accable la France. « Faut appeler Weber sur son portable », s’impatiente-t-il, hors antenne. Pendant ce temps, une envoyée spéciale égrène les différents records de température t
ombés la veille.
Edouard Cortes, permanent de la Guilde européenne du raid, qui co-organise avec Weber cette expédition, est dans ses petits souliers. « Oui, meuble-t-il, cette expédition a pour but de rouvrir la route de la soie entre Paris-Kaboul. Oui, il s’agira d’aid
er des scientifiques à réaliser un état des lieux sur trois endroits afghans que nous avons repérés conjointement avec l’Unesco. Il s’agit des sites du minaret de Djam, de la forteresse de Shar i zohak et des lacs de Band i amir ». « Le patrimoine cultur
el de l’Afghanistan est menacé de pillage, grésille, enfin, la voix de Weber. Il est en passe d’être pillées par des marchands d’art indélicats, poursuit-il. Il faut stopper cela ».
Petit à petit, la petite tente qui abrite le journal inattendu se remplit et l’assemblée se désintéresse de l’émission de RTL. Les participants à l’expédition arrivent un par un. Tous en retard. Chacun est venu avec des voitures les plus improbables. Co
rtès fera le voyage en Citroën 2 chevaux. Olivier Bonnel, 26 ans, jeune journaliste, conduira une Mitsubishi avec cinq personnes à bord. Une ambulance, affrétée par l’association Afghanistan-Bretagne, est aussi du voyage. Ce C 35 est conduit par un retra
ité. Notre homme, le look Crocodile Dundee en bandoulière, occupe une partie de son temps libre à convoyer des véhicules pour des associations. Il sera épaulé par Mark Buscail, catogan au vent et photographe professionnel. Ce dernier réalisera la majorit
é de nos photos. Quant à Dimitri Tzanos, 33 ans, il a appris, il y a 4 jours, qu’il serait, lui aussi, du voyage. « Mardi soir, le 5 août, je pique-niquais, canal Saint-Martin à Paris, avec une amie, raconte-t-il. Une de ses connaissances, Isabelle Vayr
on, photographe, recherchait un pilote pour conduire la deuxième moto de l’expédition. J’ai sauté sur l’occasion. Et me voici en partance pour l’Afghanistan ».


Texte : Gwenole Guiomard (gguiomard@free.fr)
Photos : Mark Buscail (buscailm@club-internet.fr)
Webmaster : Cyril Delafosse (cyril@taklamakan.net)



 

suivant
 

LA PHOTO DU JOUR

 

 

 
 
 

  

 









 
 
       
L'expédition Paris-Kaboul. Dernières infos sur l'Afghanistan avec Le Point
     
   
----------------
 
           

Copyright : Association Taklamakan n° 0691044600 chemin de borne, villemertin 73350 BOZEL webmaster@taklamakan.net