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Survie en milieu hostile
STRESS
Les
spécialistes ont identifié différents types de stress, qui
correspondent à des situations de tension ou d'agression de
plus en plus importantes : stress de base, stress cumulatif,
et stress traumatique.
Les deux premiers sont souvent dus à des facteurs comme le
surmenage, la fatigue, les frustrations, les contrariétés
diverses, les multiples agressions quotidiennes ou la combinaison
de plusieurs. Il importe de connaître ses limites, de s'occuper
de soi en dormant ou mangeant suffisamment et en évitant de
consommer de l'alcool.
Le stress " aigu " entraîne immédiatement une séquence de
réponses de l'organisme qui permettent la sauvegarde de celui-ci
dans les quelques secondes où toute son acuité est requise.
Le stress prolongé entraîne une séquence de réponses qui permettent
une adaptation au long cours, ou au contraire un épuisement
qui fragilisera l'organisme, et donc ses chances de survie.
Le stress induira une réponse d'autant moins adaptée que l'individu
sera plus âgé, moins sportif, sous-alimenté, drogué, pessimiste.
Il est important, voire primordial, de s'aménager un espace
à soi, pour se retrouver, se détendre, se donner le temps
et les moyens de prendre du recul.
Dans tous les cas de
figure, on a besoin de vivre les choses pour soi aussi et
pas forcément toujours à travers le groupe ou le programme.
DOULEUR ET STRESS
La douleur est souvent l'accompagnatrice
forcée des situations de survie, et elle est doublement liée
au stress, dont elle peut être à la fois cause et effet.
Le stress déclenche la sécrétion réflexe de plusieurs hormones
comparables à la morphine, appartenant à la famille des opiacés,
les analgésiques les plus puissants découverts à ce jour.
Leur apparition démarre et s'arrête aussi brutalement que
le stress qui commande leur sécrétion.
Ce qui fait la douleur, c'est l'expérience acquise. La
douleur crée l'anxiété, mais l'anxiété aggrave la douleur.
L'anxiété est un état d'âme qui s'éduque, et sans prétendre
nier et mépriser la douleur, comme semblent y parvenir certaines
sectes hindoues, il est possible de la modérer.
Se convaincre que la douleur n'est pas l'antichambre de la
mort, qu'il n'y a pas de proportionnalité entre la gravité
d'un état et l'intensité de la douleur, qu'il ne faut pas
la redouter, ce qui ne pourrait que l'exacerber et en abaisser
le seuil de survenue, que beaucoup d'autres enfin ont surmonté
des douleurs bien plus pénibles.
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