clic for English version
			paris_kaboul

		CARNET DE ROUTE N° 3/12
					" Revue d’effectifs sur l’Adriatique "
				12 août 2003     Trieste à Igumenitsa   La plupart des équipages s’est retrouvée sur un Ferry-boat de Trieste à Igumenitsa en Grèce. Un premier jour de croisière pour faire connaissance et liquider une bouteille de Calvados. Ma lectrice préférée peut être rassurée. Nous avons bien retrouvé Olivier Weber, ce lundi 12 août, à l’embarcadère de la compagnie Anek Lines dans le port de Trieste (Italie). Présent comme bon nombre d’équipages ayant décidé de rallier la Turquie via la Grèce en utilisant les services d’un ferry-boat. Coût de la traversée pour une voiture et deux personnes : 17O euros. Les équipages arrivent un par un racontant leurs premiers déboires. Ils évoquent aussi les motivations les poussant à franchir mers et déserts pour atteindre Kaboul. Cyril Douillet, longiligne étudiant à la Brett Sinclair, 25 ans, participe à l’expédition poussé par l’un des autres participants. N’ayant rien à faire cet été, il a sauté sur l’occasion. En ce moment, il prend le soleil à la poupe du bateau. Olivier Bon nel, journaliste de 26 ans, aimerait travailler pour une rubrique international d’un journal. C’est pour lui une occasion rêvée de montrer ses talents d’écriture. Vers le 15 octobre, le jeune homme débutera un volontariat au Caire. Il y passera au moins un an à donner des cours de journalisme et à travailler pour « La revue d’Egypte », un périodique publié par l’ambassade de France. Le passage par Kaboul lui permettra aussi de se familiariser avec le Moyen-Orient. Assis dans un transat, il contemple les côtes grecques qui commencent à se détacher. Régis Belleville, 36 ans, est, lui, un passionné de l’Afrique subsaharienne. Il travaille dans une université à Dijon et passe tous ces temps libres à monter des expéditions. Il a ainsi traversé une partie du Sahara à pied et envisage, pour cet hiver, de se faire parachuter, toujours au Sahara, pour rester en autarcie pendant deux mois avec 4 litres d’eau par jour. Il a déjà réalisé des documentaires sur ses périples. En attendant, il sirote sa bière sur le pont du bateau. Côté féminin, il ne manque pas non plus de personnalité haute en couleur. Chloé Fontaine, 28 ans, est architecte mais poursuit une thèse sur l’histoire de l’art et l’archéologie. Elle a vécu en Italie et travaillé à Istanbul. Elle subvient à ses maigres besoins - elle est frêle comme un roseau du Nil – en réalisant des carnets de voyage et autres aquarelles pour une maison d’édition. Cette dernière la sous-paye mais elle adore voyager. Pendant l’expédition, la jeune femme peindra tout ce qui pourra la f asciner. En attendant, elle peaufine ses pinceaux et ses mélanges de peinture sur le pont « E » du Lefka Ori. La géologue bordelaise Françoise Le Jan-Bourrouil effectuera des recherches sur la façon dont les peuples jalonnant la route de la soie utilisen t leur milieu naturel pour se nourrir ou échanger. Elle ne quitte quasiment pas la gigantesque salle du bar, pont « F ». Sophie Desgouilles, étudiante en thèse, recherchera, elle, à savoir pourquoi les Méditerranéens utilisent la chaux comme mortier alor s que les Moyenorientaux préfèrent le gypse. Elle a décidé, pour l’instant, de ne pas quitter d’une semelle Françoise Lejan-Bourrouil. Plus tard, on la retrouvera discutant avec les autres membres de l’expédition. En attendant l’arrivée en Grèce, tout ce petit monde s’approche, se regarde, se jauge, s’envisage, se dévisage. Il faudra qu’un des participants ouvre sa bouteille de Calvados pour enfin décrisper tout le monde. Texte et photos : Gwenole Guiomard (gguiomard@free.fr) Webmaster : Cyril Delafosse (cyril@taklamakan.net)     LA PHOTO DU JOUR   A 18 heures, le mardi 12 août, arrivée du bateau. Derrière cette tête
				L'expédition Paris-Kaboul. Dernières infos sur l'Afghanistan avec Le Point
		----------------

Copyright : Association Taklamakan n° 0691044600 chemin de borne, villemertin 73350 BOZEL webmaster@taklamakan.net