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CARNET
DE ROUTE
N°
19/58 |
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" SIBERIE – INDE: sur les traces des goulags
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Du 13 au 19 aout 2006 / Severobaikalsk - Kumura, BOURIATIE, RUSSIE.
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" Akukan vers l'evasion "
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L'evasion est au centre de nos preoccupations et si auparavant on a souvent doute de sa possibilite, cela nous semble realisable du Nord du lac Baikal.
Le temps presse car l'automne approche et le risque de ne pas pouvoir passer l'himalaya est reel. Les prisonniers evades auraient pu voler des bicyclettes pour s'eloigner rapidement de leur goulag. C'est donc à SEVEROBAIKALSK que l'on recupère deux velos chinois. Et de Kholodnie que l'on installe notre camps de base ephemere, pour visiter le camps propice a l'evasion dont on nous a parler: Akhukan.
Le village nomme "froid" fait partie de ses bourgades dediees a la construction du BAM et qui aujourd'hui vegette. On est installe dans une salle de classe par NATALYA la directrice. C'est sous le regard des 9 presidents russes que l'on se reveille le le ndemain matin. Nous sommes dans une salle d'histoire, quelle coincidence!
Parti sur ses traces, il nous aura fallu deux heures et beaucoup de doutes sur l'itineraire pour etre dans un autre lieu d'histoire, le goulag d'Akhukan. Bien que le camp soit mentionne comme "accessible" tant chez GBT (Grey Baikal Trail, organisation ec ologique dediee à l'entretien des sentiers autour du Baikal) et dans le Lonely planet, il faut connaitre pour y arriver.
Le portail effondre passe, tout le camps encastre dans un etroit vallon recouvert d'arbres, s'ouvre a nous a chacun de nos pas. Ici une barraque en rondind clairement marquee, là une fosse. Ici un puit et ses galeries. Il reste peu de barbeles et aucun m irador ("vole par les touristes", selon Natalya). Mais le Mica et quelques uns des puits majeurs sont accessibles. La presence de chaussires mais surtout de sots et des wagonnets sans roues donne vie a ce lieu.
Si jamais le doute nous envahissait de ne pas etre dans un camps de prisonnier, une recente croix orthodoxe a la memoire des victimes de la repression nous le rappelerait.
Au delà des recits sur Akhukan, le lieu nous semble propice à une fuite. L'environnement n'est pas aussi hostile que en Kolima ou Yakutie bien que le lac baikal soit une frontiere geographique. Cette region comporte peu de camps dans sa tranche Nord: jus qu'a Ulan Ude ou Irkutsk,excepte la voie de chemin de fer en construction, il n'y a presque aucun goulag (et La culture de la terreur qui va avec).
Le camps est petit, environ 500 personnes et son controle probablement moins severe. Enfin, la proximite de la frontiere mongole et chinoise sont des atouts majeures de decisions. Plusieurs chemin d'evasion possible. Nous nous prenons a rever d'itinerair e d'evasion et en construisons un par la côte Est du lac.
Nous nous accordons sur le fait que pour quitter le camps, il faut gravir la montagne par le lit de la riviere puis le pierrier et non descendre le vallon, la ou la milice attendrait.
Avec nos velos nous filons donc en direction du Sud vers Kumura. Longeant d'abord l'estuaire de l'Angara pour couper la riviere et le BAM a la hauteur de Nov'Ayan. Chacun d'entre eux situes au Nord du Baikal represente des frontiere geographique et psych ologique de taille: le neant au nord de ces axes en fait des reperes importants quand on s'elance sans carte, la peur au ventre. Pour nous la route vers Kumura est notre Sauf conduit en direction du Sud.
Nos velos Chinois vont souffrir de la repression des routes russes.
Ce texte est dedie aux etudiants de l’ISEG et a leur capacite eux aussi a s'enfuir en vacances!!
De Cyril et Guillaume par telephone satellite.
Transcription : Nicolas FOUILLANT
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L'expédition
Paris-Kaboul. Dernières infos sur l'Afghanistan avec Le Point
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